Liane gracieuse
Pernicieuse
Fleur vénéneuse
Venimeuse
Regard céruléen
Cobalt
Aux reflets d'acier
Froid hostile
Détaché
Ce soir la doucereuse
A frappé
En plein cœur
Souffle coupé
Organes explosés
Membres déchiquetés
Argutie douteuse
Issue de lèvres licencieuses
Née d'un esprit insalubre
L'objectif est atteint
Systématique et méthodique
Elle a tué
Elle a foudroyé
Elle a exterminé
Narcissique et égocentrique
Indifférente et indolente
Nocive et nuisible
Elle se croit heureuse
Une rupture, c'est toujours difficile surtout lorsque la décision est unilatérale. Plutôt que de s'épancher, de se lamenter, de pleurer auprès de lui, j'ai choisi ce blog pour exprimer tout ce qui se passe dans ma tête et dans mon corps... Ce n'est peut-être pas le meilleur moyen mais c'est celui que j'ai trouvé et qui, je l'espère, me permettra de clôturer ces quatre magnifiques années sereinement.
lundi 19 octobre 2015
mercredi 7 octobre 2015
Tu n'es plus certain de tes sentiments...
C'est difficile à entendre... Mais je comprends... Parce que les miens ont aussi changé...
En février dernier, Michèle LONGOUR publiait ceci sur son site (www.reussirsavie.net) :
Un sentiment qui va plus loin que la simple émotion...
Premier constat : l'amour est un sentiment profond qui va plus loin que l'émotion, que la pulsion passagère. Il résiste à la deuxième, troisième, quatrième rencontre, et même, va en se fortifiant.
En lui-même, l'amour porte un désir de croissance, de durée. Le désir de voir l'autre davantage, de faire plus avec elle, avec lui... L'envie de se découvrir, d'en savoir plus sur son univers, de cerner son mystère.
Bien des rencontres, des attirances ne franchissent déjà pas ce premier cap. Passée la première soirée, le premier tête-à-tête, la première nuit, le ballon se dégonfle, la magie s'évanouit.
L'amour grandit quand la relation s'enrichit...
Cela dit, si les moments que l'on passe ensemble peuvent être magiques, votre amour n'est pas semblable à un cadeau que vous auriez reçu "tout cuit" et qu'il n'y aurait plus qu'à déballer. Il demande à grandir, à être déployer : c'est à vous de cultiver, de l'ensemencer, de prendre soin de ses jeunes pousses.
Plus concrètement, votre sentiment va se fortifier si vous parvenez à construire une relation riche faite de tendresse et de respect. La question n'est plus de savoir si vous aimez mais si vous voulez prendre ce chemin qui ne se faire en un jour.
L'amour se nourrit de paroles partagées...
Pour se construire, votre relation amourseuse a besoin de paroles, d'écoute, de longues conversations. Il vous faut continuer à découvrir l'autre, et puis, certains mots partagés vont enflammer vos coeurs et vous aider à passer un nouveau cap.
On n'écrit plus de lettres pour se déclarer, mais la soif de s'entendre dire qu'on est aimé est toujours aussi forte. Alors, soyez inventifs. SMS, mails, paroles, tout est bon...
Timide ? Lancez-vous quand même...
Les timides, c'est vrai, ont beaucoup de mal à exprimer leurs sentiments. Et certains n'oseront pas dire trop vite un "Je t'aime". Mais on peut avancer en expriment tout simplement ce que l'on ressent : "Je pense à toi souvent", "J'aimerai aller plus loin avec toi", "Cela me fait très plaisir que tu m'appelles", "Je me sens vraiment bien avec toi", etc.
Ces paroles auront le mérite de permettre à l'autre de connaître l'état de votre coeur... Et de vous dire le sien. La réciprocité, en effet, est capitale. Et si votre amour naissant n'est pas partagé du tout, sortez votre mouchoir et renoncez vite avant de vous faire mal.
L'amour cherche à faire plaisir et à donner...
L'amour s'entretient aussi par de nombreux gestes ou petites attentions : cadeaux, services rendus, sorties ou temps de loisirs passés ensemble, gestes amoureux. Savez-vous de quelle façons vous ferez le plus plaisir à votre ami(e) ? Connaissez-vous ses goûts, ses préférences ? Vous souciez-vous de lui faire plaisir ou cherchez-vous d'abord à vous faire plaisir ?
Voilà sans doute une bonne question à vous poser pour sonder la qualité de votre amour : cherchez-vous à prendre ce qui vous plaît chez lui ou chez elle, ou cherchez-vous aussi à lui donner ?
La façon dont vous gérez les relations physiques est aussi un bon test : respectez-vous le corps de l'autre malgré votre désir, êtes-vous prêt(e) à respecter sa pudeur, sa fatigue, son histoire ? "Ce qui m'a le plus montré combien il m'aimait, expliquait une fille, c'est la façon dont il m'a respectée sans m'imposer de relations sexuelles."
L'amour s'engage et désire être fidèle...
Si vous vivez déjà ce temps de fréquentations depuis un certain temps, vous entrez alors peut-être dans une nouvelle étape. Le temps de la découverte éblouie est achevé, et vous discernez même chez votre bien-aimé(e) quelques défauts. Des désaccords, des disputes on pu apparaître dans le ciel de votre relation. Vous seriez-vous trompé ? Vous aimez-vous réellement ?
Vous êtes réellement à la croisée des chemins de votre parcours du tendre. C'est le moment de faire le point et de vous demander si vous pouvez construire quelque chose ensemble : avez-vous la même vision de la vie ? Des valeurs et des rêves en commun ? Souhaitez-vous avancer ensemble ? Vous engager l'un envers l'autre ? Vous promettre fidélité ? Construire un couple qui puisse accueillir des enfants ?
L'amour qui n'avance pas s'éteint...
Le fait de pouvoir vous poser ces questions va vous aidez à y voir clair et peut-être à bâtir un projet commun. Si les désaccords de fond sont trop importants, mieux vaut sans doute rompre. Sinon, c'est le moment d'avancer, de faire un pas. Vous verrez que le fait d'envisager un engagement ensemble va fortifier votre attachement. Les divergences, normales, pourront être surmontées si vous prenez le temps de vous parler et êtes prêts à accepter l'autre dans sa différence sans vouloir le changer.
L'amour va exiger aussi l'apprentissage du pardon, de l'écoute, de la confiance. Le plus mauvais choix serait sans doute de ne pas prendre de décision, de faire du sur-place. L'amour qui n'avance pas s'éteint...
lundi 5 octobre 2015
Les semaines passent...
5 semaines que tout s'est arrêté...
5 semaines que je t'attends...
5 semaines que je continue obstinément à t'aimer...
Nous nous sommes revus depuis cet épisode compliqué à la boutique du téléphoniste. J'ai l'impression que les choses bougent doucement. Tu as enfin parlé et cet ébauche de dialogue nous a permis de nous retrouver... Un tout petit peu.
Ce jeudi-là, j'appréhendais réellement de retourner chez toi pour reprendre encore des choses qui m'appartenaient... Qui appartenaient à cette maison... Qui nous appartenaient... Lorsque j'ai sonné, je ne me sentais pas bien. J'étais morte de trouille de nouveau. De nouveau, je me sentais complètement vide, extérieure à moi-même mais je ne voulais pas revivre l'épisode de la boutique. J'ai beaucoup pris sur moi et j'ai parlé. J'ai dit et redis ce que je pensais. Tu m'as écoutée ; tu n'as pas dit grand chose mais je sentais que ça bougeait dans ta tête. J'ai pleuré parce que submergée par l'émotion. Tu m'as prise dans tes bras... Tes grands bras autour de moi... J'en avais tellement rêvé... Je n'y croyais tellement plus. Mais ce jeudi-là, on a aussi beaucoup parlé... On s'est embrassé... Ma bouche brûlait sur le trajet du retour et c'était bon. En rentrant à la maison, je me suis très vite rendue compte que j'avais oublié la moitié de ce dont j'avais besoin... Et à nouveau, je suis passée le lendemain soir... Tu rentrais du tennis... Comme d'habitude, tu étais magnifique en short... Tes longues jambes, tes yeux bleus, tes grands bras... Tu es si beau... Et nous avons passé la nuit ensemble... Une nuit improvisée où j'ai malgré tout ressenti au plus profond de moi, mon amour de toi mais aussi la douleur de ce que nous avions vécu... Toute cette histoire laissera des traces... Il me faudra du temps pour retrouver notre intimité joyeuse et déjantée. J'ai retrouvé avec plaisir tes mains sur ma peau, ta bouche contre la mienne, ton souffle dans mon dos. J'ai caressé avec bonheur ton corps si beau et si grand... L'émotion m'a fait versé des larmes... Je ne peux pas et je ne veux pas imaginer d'autres mains que les tiennes ni d'autres mains que les miennes...
Hier, tu m'as réveillée et je suis allée te rejoindre au petit matin... C'était bon de te retrouver avant que le jour ne se lève. C'était bon de taper la balle avec toi et de voir qu'enfin, j'arrivais à jouer correctement !!! J'étais super heureuse que tu me proposes de t'accompagner au Bota... Reprendre la route de Bruxelles... Retrouver la Rotonde... Quel bonheur...
Je ne sais pas où tout cela va nous mener... Je profite... Et je continue à croire que nous avons encore un avenir à nous deux...
dimanche 20 septembre 2015
Enfin...
"On en revient toujours à la même conclusion... Trop de mal a été fait. Je voudrais pouvoir revenir en arrière mais ça ne me semble pas possible... Quant à mon indifférence, tu y crois vraiment ? C'est pas parce que je ne t'aime plus que je te hais... Même si sur le coup je t'ai détesté... Tu crois vraiment que je ne ressens rien à l'effondrement de ce petit monde qui était le nôtre ? Le vide est là et j'ai très mal, et j'essaie d'assumer puisque ça résulte de ma décision."
Enfin les mots de l'homme que j'ai aimé... Que j'aime toujours... Enfin les mots que j'attendais depuis ce mois d'août où tout a basculé. Enfin mon Amour, on se "retrouve"... Enfin, tu t'exprimes...
Oui, on en revient toujours à la même conclusion... Mais, est-ce pour cela que nous n'avons pas le droit de nous donner une deuxième chance ? Tu voudrais revenir en arrière mais cela ne te semble pas possible... Non, revenir en arrière n'est pas possible mais une autre lendemain l'est peut-être... Différent, certes, mais autre avec les leçons du passé qui nous rendront plus fort et plus attentifs à eux... A nous...
Je sais qu'ils ne veulent plus me voir, je sais qu'ils me détestent... Mais, peut-être aussi, que malgré leurs sentiments négatifs à mon égard, ils peuvent comprendre et admettre que leur père était heureux dans sa vie de couple, qu'il avait trouvé un équilibre, qu'il construisait un avenir où eux aussi avaient leur place. Dans quelques années, ils auront quitté le nid et après...
Je suis tellement persuadée qu'il y a eu de la peur, de la jalousie, de l'incompréhension de leur côté... De mon côté, j'ai toujours eu beaucoup de mal à trouver ma place parce qu'ils ne m'en ont jamais vraiment laisser une. Quoique je fasse, ce n'était jamais ce qui aurait du être fait. Alors que même si eux et moi étions tellement différents, nous aurions pu au moins évoluer dans le respect l'un de l'autre avec pour unique satisfaction de nous savoir chacun à notre place. Le temps aurait fait son œuvre. Je sais également qu'ils sont probablement un frein voire même un mur à notre histoire mais, mon Amour, nos enfants ont ils vraiment le droit de décider de ce qui est bon pour nous ?
Voient-ils ta difficulté à assumer une décision que tu as prise pour eux ?
Voient-ils ta tristesse ?
Sont-ils conscients du manque ?
Sont-ils conscients du cataclysme dans ta vie, dans notre vie ?
N'est-ce pas payer un prix trop fort pour une incompréhension, de la jalousie et de la peur ? Le dialogue entre vous ne peut-il pas prendre le dessus ?
Et toi ? Est-ce vraiment ce que tu veux au plus profond de toi ?
mardi 8 septembre 2015
NO COMMENT
L. : A
te lire toute la culpabilité repose sur moi, je me demande qui de nous
deux fait preuve de manque de clairvoyance...Je n'ai plus envie de
revenir sur les faits .
M. : Toute la culpabilité ne repose pas sur toi... Certainement pas... Mais il serait bon que tu prennes celle qui te concerne. Si tu avais été attentif et si tu n'avais pas laissé s’envenimer les choses, nous n'en serions pas là aujourd'hui... Tu n'as plus envie de revenir sur les faits ? Que veux tu que je te dise ? N'y reviens pas !
L. :Comme je te l'ai dit je n'ai plus d'animosité envers toi, mais plus d'amour non plus.
M. : Cela aussi, j'aimerais que tu m'expliques... Comment peux-tu en quelques heures balancer tout cet amour que tu éprouvais. Comment peux-tu nous balancer comme cela par dessus bord ?
L. : Je
t'avais expliqué clairement ma décision, et que je n'étais pas près de la
changer.... au diable les remises en question inutiles .
M. : Surtout, au diable les remises en questions qui dérangent...
L. : Communiquer peu et de façon claire, est mieux que de communiquer beaucoup et au bon gré de ses états d'âme.
M. : Certes, tu communiques peu... Mais tu ne communiques pas toujours de façon claire. Et si je communiques au gré de mes états d'âme, c'est parce que je ne te reconnais pas et que tu me fais tellement souffrir... Et que tu ne m'entends et que tu ne m'écoutes plus...
L. : Quant à parler de lâcheté, je n'en vois pas l'intérêt, si ce n'est pour tromper le lecteur .
M. : Tromper le lecteur... Mon Amour, si tu n'avais été lâche, si tu avais eu le courage de remettre les choses en place... Nous n'en serions pas là !
L. : Je comprends parfaitement ton amertume et ta déception... comprends-tu la mienne ?
M. : Non parce que tu ne l'as jamais exprimée jusqu'à maintenant...
L. : Je serai là pour t'aider dans ton déménagement.
Mais va falloir que tu m'établisses une pré-liste...
Oui, quel gâchis
M. : Tu ne nous as pas laissé la moindre chance... Ils ne nous ont pas laissé la moindre chance...
lundi 7 septembre 2015
"Au revoir mon Amour"
Dominique A... Un artiste à fleur de peau... Cet extrait de son dernier album est tellement de circonstance...
Ça fait bientôt une heure
Que tu es arrivée
Que je t'ai vue t’asseoir
A côté
Ça fait bientôt une heure
Sans oser te parler
Et soudain il arrive
Et vous vous en allez
Au revoir mon Amour
Peut-être un autre jour
Peut-être une autre année
Au revoir mon Amour
La vie n'est pas finie
La vie n'est pas passée
C'est une autre aujourd'hui
Qui s'avance vers moi
C'est une autre et c'est toi
Qui me passe à côté
C'est une nouveau visage
Dont les yeux sont fermés
Qui ne veut pas me connaître
Ni m'aimer
Au revoir mon Amour
Peut-être une autre jour
Peut-être une autre année
Au revoir mon Amour
La vie n'est pas finie
La vie n'est pas passée
Où peux-tu te trouver
Aujourd'hui où es-tu
Prête à ne pas me voir
Où es-tu ?
Te prépares-tu chez toi
A ne pas me rencontrer
Ou bien à m'ignorer
Où es-tu ?
A plus tard mon Amour
Peut-être à un autre jour
Peut-être à une autre année
A plus tard mon Amour
Nous avons tout le temps
Je ne suis pas pressé
Peut-être mon Amour
Mieux vaut ne pas s'aimer
Q'un jour ne plus s'aimer
dimanche 6 septembre 2015
J'ai si mal de toi...
Dimanche matin...
Colère encore et toujours
Incompréhension encore et toujours
Tristesse encore et toujours
Injustice encore et toujours...
Je sens que même si tu nous donnes ce répit d'un mois, cela ne sert à rien. Tu ne reviendras pas sur ta décision. Pour moi, de battre ton cœur s'est arrêté. Mais comment peut-on être aussi radical ? Comment peux-tu à ce point ne plus être celui dont j'étais éperdument amoureuse ? Où est l'homme tendre ? L'homme amoureux ? L'homme doux et attentionné ? Le matin de ce soir-là, j'étais encore dans tes bras et tu me disais encore que tu m'aimais. Vers 10 heures, tu m’appelais pour me faire ce petit coucou de la matinée et là, une fois de plus, j'ai essayé de te dire, de te faire comprendre que tu devais remettre les choses en place... A ce moment-là, je ne savais pas encore exactement ce que tu devais dire mais toi... Au fin fond de toi, tu le savais... Tu devais les rassurer de l'amour que tu leurs porte... Tu devais leur dire que tu les aimais et que tu m'aimais. Que cet amour pour eux était différent de celui que tu éprouvais pour moi et qu'il s'additionne et cohabite sans aucun problème... Tu devais conserver et ta casquette de père et ta casquette de compagnon de vie. Mais une fois de plus, tu t'es refermé comme une huître et tu as préféré te taire et ne pas te mettre en danger... Avec le recul, je te trouve si lâche et si pathétique... C'était pourtant si simple de dire et de recadrer les personnes et les choses...
J'essaie de prendre du recul. J'essaie de ne plus rien attendre de toi. A chaque fois que mon portable sonne, il y a un espoir toujours déçu. Est-ce que je te manques ? Est-ce que tu penses encore à moi ? Tu es dans ma tête tout le temps... Tu es dans mon cœur tout le temps... Il y a une vide immense dans mon ventre...
Dimanche, fin d'après-midi...
Comme j'ai hâte d'aller travailler. Comme j'ai hâte d'occuper mon esprit à autre chose qu'à toi. Comme j'ai hâte de t'oublier... Comme je voudrais que nous n'ayons pas existé... Tout cela pour en arriver là... Est-ce que cela en valait vraiment pas la peine...
Une question simple m'a été posée : avez-vous des rêves, des projets d'avenir ?
Jusqu'à il y a quelques jours, oui, j'avais des rêves et des projets d'avenir... J'avais l'envie d'entretenir notre histoire qui allait avoir quatre ans... Nous avions des projets, des vacances à planifier, des envies à satisfaire, etc. Aujourd'hui, il ne reste plus rien... Je n'ai plus de rêves... Mes rêves se sont envolés lorsque de battre pour moi ton cœur s'est arrêté... Des projets ? Je n'en ai plus... Je n'ai plus rien... Je suis vide... Je suis une immense plaie béante que rien ne peu combler... Je voudrais cesser de souffrir perpétuellement... Je voudrais que tu reviennes... Je voudrais que ton cœur se remette à battre pour moi... Je voudrais me réveiller de ce cauchemar...
Dimanche, fin d'après-midi...
Comme j'ai hâte d'aller travailler. Comme j'ai hâte d'occuper mon esprit à autre chose qu'à toi. Comme j'ai hâte de t'oublier... Comme je voudrais que nous n'ayons pas existé... Tout cela pour en arriver là... Est-ce que cela en valait vraiment pas la peine...
Une question simple m'a été posée : avez-vous des rêves, des projets d'avenir ?
Jusqu'à il y a quelques jours, oui, j'avais des rêves et des projets d'avenir... J'avais l'envie d'entretenir notre histoire qui allait avoir quatre ans... Nous avions des projets, des vacances à planifier, des envies à satisfaire, etc. Aujourd'hui, il ne reste plus rien... Je n'ai plus de rêves... Mes rêves se sont envolés lorsque de battre pour moi ton cœur s'est arrêté... Des projets ? Je n'en ai plus... Je n'ai plus rien... Je suis vide... Je suis une immense plaie béante que rien ne peu combler... Je voudrais cesser de souffrir perpétuellement... Je voudrais que tu reviennes... Je voudrais que ton cœur se remette à battre pour moi... Je voudrais me réveiller de ce cauchemar...
mardi 1 septembre 2015
Ton message me donne mal à la tête.
C'est la seule réponse que tu as été
capable de me donner ?
Elle ne m'étonne pas de toi.
Dans la situation actuelle, sais tu
quelles sont les causes de ton mal de tête ?
En fait, tu essaies simplement de nier
l'évidence. Tu demandes à ton cerveau de rester indifférent à mes mots.
J'imagine que ce mal est localisé au niveau de tes tempes puisqu'il est
la résultante d'un combat émotionnel.
Tu sais, les maux de tête, comme les
migraines, sont souvent associés à des troubles de la vision et de la
digestion. On ne veut plus voir et on ne veut plus digérer ce qui se
passe dans notre vie. Ce sont des angoisses, des frustrations face à une
situation où nous sommes incapables de prendre une décision. On peut
avoir le sentiment de quelque chose qui doit être accompli ou qui est demandé.
Ton mal de tête, comme la migraine,
t'expose ta résistance à ton incapacité d'accomplir ce qui t'es demandé.
Ta tête surchauffe et te fait mal juste à l'idée du bit à atteindre qui
te semble inaccessible. Tu dois comprendre que lorsque tu as mal à la
tête, c'est que tu as une prise de conscience à faire ; tu as des choses à
changer et tu dois être capable de les changer... Tu dois prendre tes
responsabilités et passer à l'action.
Un peu de théorie ? Let’s go … J
La tête parle de 3 grands domaines :
Contrôler et diriger : garder le contrôle de ses émotions, de sa vie ; autonomie ; ce que l’on ne maîtrise pas nous « prend la tête »
S’entêter, s’obstiner : affirmation de soi
Conflit entre raison et sentiments : la tête est à distance du corps et du vécu, elle se protège ; refus de comprendre une émotion qui remonte.
Comme je l’avais dit en parlant des cervicales, le cou est le carrefour entre l’activité (corps) et la réflexion (tête). La réflexion précède l’action, puis la dirige ; il y a donc toujours un mouvement entre la tête et le reste du corps. Les idées naissent dans la tête, transitent par le cou pour être réalisées par le reste du corps (action). La tête est l’impulsion et la commande.
Voyons à quels niveaux peuvent se situer les blocages :
Étymologiquement, tête vient du latin « testa » qui signifie « coquille » et qui évoque une protection à l’intérieur de laquelle quelque chose (une idée, un projet, une émotion) peut germer, tout comme l’œuf grandit dans l’enveloppe de sa coquille.
Cette idée de protection est cette capacité à prendre de la distance (« garder la tête froide ») par rapport à ce que nous vivons dans notre corps et de relativiser. Un mal de tête peut alors signifier que nous n’avons plus cette capacité de mise à distance, nous perdons l’humour qui permet de relativiser, bref, ça « nous prend la tête ».
Le mal de tête nous rappelle aussi notre désir de contrôler et de garder les commandes ou bien nous montre notre difficulté à y parvenir lorsque l’émotion déborde la pensée ! En ce sens, les maux de tête sont comme le résultat d'un télescopage entre réflexion et action, et surtout entre émotion et pensée.
Il peut être aussi le résultat d’une volonté de contrôler mentalement une émotion que l’on ne veut pas reconnaître ou que l’on veut maîtriser.
Cas de la migraine : étymologiquement, migraine signifie « mi crâne » ; c’est un mal de tête plus ou moins périodique qui prend la moitié du crâne, souvent la même mais parfois en alternance. Les migraines se déclenchent après des changements de rythme (exemple : en période de repos le week-end ou vacances, ou au début des règles) ou des contrariétés.
La migraine est souvent le résultat d’un sentiment de peur et d’insécurité (que l’on veut contrôler) en particulier si elle s’accompagne de douleurs cervicales et de contracture des trapèzes (« tenir bon »). Cette contracture peut aussi signifier un désir rentré, un projet contrarié, une émotion retenue.
Les migraines peuvent aussi s’accompagner de photophobie (on ne supporte plus la lumière) ou de troubles de la vision qui signifient notre difficulté d’y voir clair dans la situation. Elle s’accompagne aussi souvent de nausées et vomissements, qui sont une manière de rejeter un trop plein émotionnel.
Quand la migraine suit un trajet de chaque côté de la tête, en partant de la nuque pour finir vers les tempes ou les côtés des yeux, elle signifie que la tension est plutôt d’ordre affectif ou, en tout cas, que la situation est vécue au niveau affectif. Elle est dans ce cas plutôt en relation avec le monde familial ou intime.
Lorsque les maux de tête sont frontaux,
ils expriment un refus de pensées, un entêtement sur les idées admises. Ils
sont, dans ce cas, en relation avec le monde professionnel ou social et la
demande de ce monde à notre égard.
In : http://lesparolesdesanges.superforum.fr/t2753-maux-de-tetes
lundi 31 août 2015
Une dernière bouteille à la mer
Je te demande juste de faire ce que je t'ai demandé. Je te demande juste de le faire bien. Je te demande juste de réfléchir à ce que nous étions, à ce que nous vivions, à ce que nous voulions, à nos projets, à ce que nous avons construit, à notre amour, ... Comme je te l'ai expliqué hier... Presque 4 années de pure bonheur... Où nous nous sommes soutenus dans les moments difficiles... Où nous nous sommes épanouis l'un à côté de l'autre au fil des jours avec le bonheur de se retrouver presque tous les matins... Et de te trouver toujours aussi beau lorsque tu quittais le lit...
On ne pourra jamais revenir en arrière. Ce qui est fait est fait. Et se rendre compte qu'on en est arrivé là par manque de communication est un réel échec. Et je ne peux pas en être la seule responsable. Tu m'as abandonnée depuis un mois, tu ne m'as pas entendue, tu ne m'as pas écoutée, ... Tu n'étais plus que le père de tes enfants... L'homme que j'aime avait disparu... Était-il perdu par l'ampleur des événements ? Avait-il peur de perdre l'amour de ses enfants ? Pourquoi n'a t'il pas dis les choses ? Pourquoi n'a t'il pas rassuré ses enfants et sa compagne sur l'amour qu'il leur portait à chacun ? Il la voyait tourner en rond et s'enfoncer, pourquoi ne l'a t'il pas regarder dans les yeux, en lui disant qu'elle faisait fausse route et qu'à deux, il pouvait trouver une solution ?
Tes enfants ne veulent plus me voir... Quelque part, c'est normal... Mais je suis prête à faire ce qu'il faut pour leur faire comprendre ce qui s'est passé... Comme je te l'ai expliqué hier... Pour leur expliquer que, jamais, je n'ai voulu ce qui est arrivé. Que jamais, je n'ai voulu que ça se passe comme ça. Que jamais, je n'ai voulu m'adresser à eux de cette manière. Je ne me rendais simplement pas compte de ce qu'ils vivaient mais qui me l'a dit ??? Personne... C'est à force de réflexion et de remise en question que je suis arrivée à cette conclusion toute simple... Je ne suis pas méchante, je suis juste impulsive et maladroite. Si je ne les avais pas aimé un minimum, ton fils ne serait pas venu au ski... Je ne me serai pas autant investie pour les 20 ans de ta fille... Eux et moi, aussi, nous avons des excuses à nous présenter et je compte sur toi pour cela... Cela prendra le temps que cela prendra mais le temps, ça ne me fait pas peur... Et il n'y a que le dialogue, l'écoute de chacun pour y arriver et il n'y a que toi qui puisse tenter de re-créer un lien... Parce que tu les aimes... Et parce que, peut-être, tu m'aimes encore assez que pour essayer...
Je reste persuadée que tout ce que tu éprouvais pour moi est enfoui sous cette chape d'indifférence qui te protège et si tel n'est pas le cas, c'est que je me suis trompée... C'est que peut-être tes sentiments n'étaient pas aussi réciproques que les miens... C'est que tous ces moments n'étaient pas vrais... Et auquel cas, la chute serait tout aussi terrible mais moins douloureuse malgré tout... J'aurais juste perdu 4 ans de ma vie... Mais je ne te pense pas capable d'une pareille chose... Où aurait été ton intérêt ?
S'il te plaît... Sors de là où tu es... Laisse retomber la pression... Sors de cette zone de confort où tu te sens en sécurité... Réfléchis objectivement à tout ce qui précède... Je ne pense pas écrire de bêtises. Je te promets de faire ce qu'il faut pour ne plus jamais nous n'ayons à revivre ce que nous avons vécu. Je ne peux pas te donner d'autres preuves de l'amour que j'éprouve pour toi et de ma volonté à vouloir sauver ce qu'il reste à sauver. Parce que j'y crois encore... Mais la route sera longue et difficile... J'en suis pleinement consciente mais ça en vaut la peine, nous en valons tous la peine...
S'il te plaît... Laisse nous une chance...
Je t'aime.
Inscription à :
Articles (Atom)