C'est la seule réponse que tu as été
capable de me donner ?
Elle ne m'étonne pas de toi.
Dans la situation actuelle, sais tu
quelles sont les causes de ton mal de tête ?
En fait, tu essaies simplement de nier
l'évidence. Tu demandes à ton cerveau de rester indifférent à mes mots.
J'imagine que ce mal est localisé au niveau de tes tempes puisqu'il est
la résultante d'un combat émotionnel.
Tu sais, les maux de tête, comme les
migraines, sont souvent associés à des troubles de la vision et de la
digestion. On ne veut plus voir et on ne veut plus digérer ce qui se
passe dans notre vie. Ce sont des angoisses, des frustrations face à une
situation où nous sommes incapables de prendre une décision. On peut
avoir le sentiment de quelque chose qui doit être accompli ou qui est demandé.
Ton mal de tête, comme la migraine,
t'expose ta résistance à ton incapacité d'accomplir ce qui t'es demandé.
Ta tête surchauffe et te fait mal juste à l'idée du bit à atteindre qui
te semble inaccessible. Tu dois comprendre que lorsque tu as mal à la
tête, c'est que tu as une prise de conscience à faire ; tu as des choses à
changer et tu dois être capable de les changer... Tu dois prendre tes
responsabilités et passer à l'action.
Un peu de théorie ? Let’s go … J
La tête parle de 3 grands domaines :
Contrôler et diriger : garder le contrôle de ses émotions, de sa vie ; autonomie ; ce que l’on ne maîtrise pas nous « prend la tête »
S’entêter, s’obstiner : affirmation de soi
Conflit entre raison et sentiments : la tête est à distance du corps et du vécu, elle se protège ; refus de comprendre une émotion qui remonte.
Comme je l’avais dit en parlant des cervicales, le cou est le carrefour entre l’activité (corps) et la réflexion (tête). La réflexion précède l’action, puis la dirige ; il y a donc toujours un mouvement entre la tête et le reste du corps. Les idées naissent dans la tête, transitent par le cou pour être réalisées par le reste du corps (action). La tête est l’impulsion et la commande.
Voyons à quels niveaux peuvent se situer les blocages :
Étymologiquement, tête vient du latin « testa » qui signifie « coquille » et qui évoque une protection à l’intérieur de laquelle quelque chose (une idée, un projet, une émotion) peut germer, tout comme l’œuf grandit dans l’enveloppe de sa coquille.
Cette idée de protection est cette capacité à prendre de la distance (« garder la tête froide ») par rapport à ce que nous vivons dans notre corps et de relativiser. Un mal de tête peut alors signifier que nous n’avons plus cette capacité de mise à distance, nous perdons l’humour qui permet de relativiser, bref, ça « nous prend la tête ».
Le mal de tête nous rappelle aussi notre désir de contrôler et de garder les commandes ou bien nous montre notre difficulté à y parvenir lorsque l’émotion déborde la pensée ! En ce sens, les maux de tête sont comme le résultat d'un télescopage entre réflexion et action, et surtout entre émotion et pensée.
Il peut être aussi le résultat d’une volonté de contrôler mentalement une émotion que l’on ne veut pas reconnaître ou que l’on veut maîtriser.
Cas de la migraine : étymologiquement, migraine signifie « mi crâne » ; c’est un mal de tête plus ou moins périodique qui prend la moitié du crâne, souvent la même mais parfois en alternance. Les migraines se déclenchent après des changements de rythme (exemple : en période de repos le week-end ou vacances, ou au début des règles) ou des contrariétés.
La migraine est souvent le résultat d’un sentiment de peur et d’insécurité (que l’on veut contrôler) en particulier si elle s’accompagne de douleurs cervicales et de contracture des trapèzes (« tenir bon »). Cette contracture peut aussi signifier un désir rentré, un projet contrarié, une émotion retenue.
Les migraines peuvent aussi s’accompagner de photophobie (on ne supporte plus la lumière) ou de troubles de la vision qui signifient notre difficulté d’y voir clair dans la situation. Elle s’accompagne aussi souvent de nausées et vomissements, qui sont une manière de rejeter un trop plein émotionnel.
Quand la migraine suit un trajet de chaque côté de la tête, en partant de la nuque pour finir vers les tempes ou les côtés des yeux, elle signifie que la tension est plutôt d’ordre affectif ou, en tout cas, que la situation est vécue au niveau affectif. Elle est dans ce cas plutôt en relation avec le monde familial ou intime.
Lorsque les maux de tête sont frontaux,
ils expriment un refus de pensées, un entêtement sur les idées admises. Ils
sont, dans ce cas, en relation avec le monde professionnel ou social et la
demande de ce monde à notre égard.
In : http://lesparolesdesanges.superforum.fr/t2753-maux-de-tetes
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