lundi 5 octobre 2015

Les semaines passent...

5 semaines que tout s'est arrêté...

5 semaines que je t'attends...  

5 semaines que je continue obstinément à t'aimer...

Nous nous sommes revus depuis cet épisode compliqué à la boutique du téléphoniste.  J'ai l'impression que les choses bougent doucement.  Tu as enfin parlé et cet ébauche de dialogue nous a permis de nous retrouver...  Un tout petit peu.

Ce jeudi-là,  j'appréhendais réellement de retourner chez toi pour reprendre encore des choses qui m'appartenaient...  Qui appartenaient à cette maison...  Qui nous appartenaient... Lorsque j'ai sonné, je ne me sentais pas bien.  J'étais morte de trouille de nouveau.  De nouveau, je me sentais complètement vide, extérieure à moi-même mais je ne voulais pas revivre l'épisode de la boutique.  J'ai beaucoup pris sur moi et j'ai parlé.  J'ai dit et redis ce que je pensais.  Tu m'as écoutée ; tu n'as pas dit grand chose mais je sentais que ça bougeait dans ta tête.  J'ai pleuré parce que submergée par l'émotion.  Tu m'as prise dans tes bras...  Tes grands bras autour de moi...  J'en avais tellement rêvé...  Je n'y croyais tellement plus.  Mais ce jeudi-là, on a aussi beaucoup parlé...  On s'est embrassé...  Ma bouche brûlait sur le trajet du retour et c'était bon.  En rentrant à la maison, je me suis très vite rendue compte que j'avais oublié la moitié de ce dont j'avais besoin...  Et à nouveau, je suis passée le lendemain soir...  Tu rentrais du tennis...  Comme d'habitude, tu étais magnifique en short...  Tes longues jambes, tes yeux bleus, tes grands bras...  Tu es si beau...  Et nous avons passé la nuit ensemble...  Une nuit improvisée où j'ai malgré tout ressenti au plus profond de moi, mon amour de toi mais aussi la douleur de ce que nous avions vécu...  Toute cette histoire laissera des traces...  Il me faudra du temps pour retrouver notre intimité joyeuse et déjantée.  J'ai retrouvé avec plaisir tes mains sur ma peau, ta bouche contre la mienne, ton souffle dans mon dos.  J'ai caressé avec bonheur ton corps si beau et si grand...  L'émotion m'a fait versé des larmes...  Je ne peux pas et je ne veux pas imaginer d'autres mains que les tiennes ni d'autres mains que les miennes...

Hier, tu m'as réveillée et je suis allée te rejoindre au petit matin...  C'était bon de te retrouver avant que le jour ne se lève.  C'était bon de taper la balle avec toi et de voir qu'enfin, j'arrivais à jouer correctement !!!  J'étais super heureuse que tu me proposes de t'accompagner au Bota...  Reprendre la route de Bruxelles...  Retrouver la Rotonde...  Quel bonheur...  

Je ne sais pas où tout cela va nous mener...  Je profite...  Et je continue à croire que nous avons encore un avenir à nous deux...  


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