dimanche 20 septembre 2015

Enfin...

"On en revient toujours à la même conclusion...  Trop de mal a été fait.  Je voudrais pouvoir revenir en arrière mais ça ne me semble pas possible...  Quant à mon indifférence, tu y crois vraiment ?  C'est pas parce que je ne t'aime plus que je te hais... Même si sur le coup je t'ai détesté...  Tu crois vraiment que je ne ressens rien à l'effondrement de ce petit monde qui était le nôtre ?  Le vide est là et j'ai très mal, et j'essaie d'assumer puisque ça résulte de ma décision."

Enfin les mots de l'homme que j'ai aimé...  Que j'aime toujours... Enfin les mots que j'attendais depuis ce mois d'août où tout a basculé.  Enfin mon Amour, on se "retrouve"...  Enfin, tu t'exprimes...

Oui, on en revient toujours à la même conclusion...  Mais, est-ce pour cela que nous n'avons pas le droit de nous donner une deuxième chance ?  Tu voudrais revenir en arrière mais cela ne te semble pas possible...  Non, revenir en arrière n'est pas possible mais une autre lendemain l'est peut-être...  Différent, certes, mais autre avec les leçons du passé qui nous rendront plus fort et plus attentifs à eux...  A nous...

Je sais qu'ils ne veulent plus me voir, je sais qu'ils me détestent...  Mais, peut-être aussi, que malgré leurs sentiments négatifs à mon égard, ils peuvent comprendre et admettre que leur père était heureux dans sa vie de couple, qu'il avait trouvé un équilibre, qu'il construisait un avenir où eux aussi avaient leur place.  Dans quelques années, ils auront quitté le nid et après...  

Je suis tellement persuadée qu'il y a eu de la peur, de la jalousie, de l'incompréhension de leur côté...  De mon côté, j'ai toujours eu beaucoup de mal à trouver ma place parce qu'ils ne m'en ont jamais vraiment laisser une.  Quoique je fasse, ce n'était jamais ce qui aurait du être fait.  Alors que même si eux et moi étions tellement différents, nous aurions pu au moins évoluer dans le respect l'un de l'autre avec pour unique satisfaction de nous savoir chacun à notre place.  Le temps aurait fait son œuvre.  Je sais également qu'ils sont probablement un frein voire même un mur à notre histoire mais, mon Amour, nos enfants ont ils vraiment le droit de décider de ce qui est bon pour nous ?  

Voient-ils ta difficulté à assumer une décision que tu as prise pour eux ? 
Voient-ils ta tristesse ?  
Sont-ils conscients du manque ?  
Sont-ils conscients du cataclysme dans ta vie, dans notre vie ?  
N'est-ce pas payer un prix trop fort pour une incompréhension, de la jalousie et de la peur ?  Le dialogue entre vous ne peut-il pas prendre le dessus ?

Et toi ?  Est-ce vraiment ce que tu veux au plus profond de toi ?  









mardi 8 septembre 2015

NO COMMENT

L. : A te lire toute la culpabilité repose sur moi, je me demande qui de nous deux fait preuve de manque de clairvoyance...Je n'ai plus envie de revenir sur les faits .
 
M. : Toute la culpabilité ne repose pas sur toi... Certainement pas...  Mais il serait bon que tu prennes celle qui te concerne.  Si tu avais été attentif et si tu n'avais pas laissé s’envenimer les choses, nous n'en serions pas là aujourd'hui... Tu n'as plus envie de revenir sur les faits ?  Que veux tu que je te dise ?  N'y reviens pas !
 
L. :Comme je te l'ai dit je n'ai plus d'animosité envers toi, mais plus d'amour non plus.
 
M. : Cela aussi, j'aimerais que tu m'expliques...  Comment peux-tu en quelques heures balancer tout cet amour que tu éprouvais.  Comment peux-tu nous balancer comme cela par dessus bord ?
 
L. : Je t'avais expliqué clairement ma décision, et que je n'étais pas près de la changer.... au diable les remises en question inutiles .
 
M. : Surtout, au diable les remises en questions qui dérangent...

L. : Communiquer peu et de façon claire, est mieux que de communiquer beaucoup et au bon gré de ses états d'âme.

M. : Certes, tu communiques peu...  Mais tu ne communiques pas toujours de façon claire.  Et si je communiques au gré de mes états d'âme, c'est parce que je ne te reconnais pas et que tu me fais tellement souffrir...  Et que tu ne m'entends et que tu ne m'écoutes plus...

L. : Quant à parler de lâcheté, je n'en vois pas l'intérêt, si ce n'est pour tromper le lecteur .
 
M. : Tromper le lecteur...  Mon Amour, si tu n'avais été lâche, si tu avais eu le courage de remettre les choses en place...  Nous n'en serions pas là !
 
L. : Je comprends parfaitement ton amertume et ta déception... comprends-tu la mienne ?
 
M. : Non parce que tu ne l'as jamais exprimée jusqu'à maintenant...

L. : Je serai là pour t'aider dans ton déménagement.
Mais va falloir que tu m'établisses une pré-liste...

Oui, quel gâchis
 
M. : Tu ne nous as pas laissé la moindre chance...  Ils ne nous ont pas laissé la moindre chance...

lundi 7 septembre 2015

"Au revoir mon Amour"

Dominique A...  Un artiste à fleur de peau...  Cet extrait de son dernier album est tellement de circonstance...


Ça fait bientôt une heure
Que tu es arrivée
Que je t'ai vue t’asseoir
A côté
Ça fait bientôt une heure
Sans oser te parler
Et soudain il arrive
Et vous vous en allez

Au revoir mon Amour
Peut-être un autre jour
Peut-être une autre année
Au revoir mon Amour
La vie n'est pas finie
La vie n'est pas passée

C'est une autre aujourd'hui
Qui s'avance vers moi
C'est une autre et c'est toi
Qui me passe à côté
C'est une nouveau visage
Dont les yeux sont fermés
Qui ne veut pas me connaître
Ni m'aimer

Au revoir mon Amour
Peut-être une autre jour
Peut-être une autre année
Au revoir mon Amour
La vie n'est pas finie
La vie n'est pas passée

Où peux-tu te trouver
Aujourd'hui où es-tu
Prête à ne pas me voir
Où es-tu ?
Te prépares-tu chez toi
A ne pas me rencontrer
Ou bien à m'ignorer
Où es-tu ?

A plus tard mon Amour
Peut-être à un autre jour
Peut-être à une autre année
A plus tard mon Amour
Nous avons tout le temps
Je ne suis pas pressé
Peut-être mon Amour
Mieux vaut ne pas s'aimer
Q'un jour ne plus s'aimer

dimanche 6 septembre 2015

J'ai si mal de toi...

Dimanche matin...  

Colère encore et toujours
Incompréhension encore et toujours
Tristesse encore et toujours
Injustice encore et toujours...

Je sens que même si tu nous donnes ce répit d'un mois, cela ne sert à rien.  Tu ne reviendras pas sur ta décision.  Pour moi, de battre ton cœur s'est arrêté.  Mais comment peut-on être aussi radical ?  Comment peux-tu à ce point ne plus être celui dont j'étais éperdument amoureuse  ? Où est l'homme tendre ?  L'homme amoureux ?  L'homme doux et attentionné ? Le matin de ce soir-là, j'étais encore dans tes bras et tu me disais encore que tu m'aimais.  Vers 10 heures, tu m’appelais pour me faire ce petit coucou de la matinée et là, une fois de plus, j'ai essayé de te dire, de te faire comprendre que tu devais remettre les choses en place... A ce moment-là, je ne savais pas encore exactement ce que tu devais dire mais toi...  Au fin fond de toi, tu le savais...  Tu devais les rassurer de l'amour que tu leurs porte...  Tu devais leur dire que tu les aimais et que tu m'aimais.  Que cet amour pour eux était différent de celui que tu éprouvais pour moi et qu'il s'additionne et cohabite sans aucun problème...  Tu devais conserver et ta casquette de père et ta casquette de compagnon de vie.  Mais une fois de plus, tu t'es refermé comme une huître et tu as préféré te taire et ne pas te mettre en danger...  Avec le recul, je te trouve si lâche et si pathétique...  C'était pourtant si simple de dire et de recadrer les personnes et les choses...

J'essaie de prendre du recul.  J'essaie de ne plus rien attendre de toi.  A chaque fois que mon portable sonne, il y a un espoir toujours déçu.  Est-ce que je te manques ?  Est-ce que tu penses encore à moi ?  Tu es dans ma tête tout le temps...  Tu es dans mon cœur tout le temps...  Il y a une vide immense dans  mon ventre...  

Dimanche, fin d'après-midi...

Comme j'ai hâte d'aller travailler.  Comme j'ai hâte d'occuper mon esprit à autre chose qu'à toi.  Comme j'ai hâte de t'oublier...  Comme je voudrais que nous n'ayons pas existé...  Tout cela pour en arriver là...  Est-ce que cela en valait vraiment pas la peine...

Une question simple m'a été posée : avez-vous des rêves, des projets d'avenir ?

Jusqu'à il y a quelques jours, oui, j'avais des rêves et des projets d'avenir...  J'avais l'envie d'entretenir notre histoire qui allait avoir quatre ans...  Nous avions des projets, des vacances à planifier, des envies à satisfaire, etc.  Aujourd'hui, il ne reste plus rien...  Je n'ai plus de rêves...  Mes rêves se sont envolés lorsque de battre pour moi ton cœur s'est arrêté...  Des projets ?  Je n'en ai plus...  Je n'ai plus rien...  Je suis vide...  Je suis une immense plaie béante que rien ne peu combler...  Je voudrais cesser de souffrir perpétuellement...  Je voudrais que tu reviennes...  Je voudrais que ton cœur se remette à battre pour moi...  Je voudrais me réveiller de ce cauchemar...  




mardi 1 septembre 2015

Ton message me donne mal à la tête.

C'est la seule réponse que tu as été capable de me donner ?

Elle ne m'étonne pas de toi.

Dans la situation actuelle, sais tu quelles sont les causes de ton mal de tête ?

En fait, tu essaies simplement de nier l'évidence.  Tu demandes à ton cerveau de rester indifférent à mes mots.  J'imagine que ce mal est localisé au niveau de tes tempes puisqu'il est la résultante d'un combat émotionnel.

Tu sais, les maux de tête, comme les migraines, sont souvent associés à des troubles de la vision et de la digestion.  On ne veut plus voir et on ne veut plus digérer ce qui se passe dans notre vie.  Ce sont des angoisses, des frustrations face à une situation où nous sommes incapables de prendre une décision.  On peut avoir le sentiment de quelque chose qui doit être accompli ou qui est demandé.

Ton mal de tête, comme la migraine, t'expose ta résistance à ton incapacité d'accomplir ce qui t'es demandé.  Ta tête surchauffe et te fait mal juste à l'idée du bit à atteindre qui te semble inaccessible.  Tu dois comprendre que lorsque tu as mal à la tête, c'est que tu as une prise de conscience à faire ; tu as des choses à changer et tu dois être capable de les changer...  Tu dois prendre tes responsabilités et passer à l'action.  

Un peu de théorie ?  Let’s go … J

La tête parle de 3 grands domaines :

Contrôler et diriger : garder le contrôle de ses émotions, de sa vie ; autonomie ; ce que l’on ne maîtrise pas nous « prend la tête »

S’entêter, s’obstiner : affirmation de soi

Conflit entre raison et sentiments : la tête est à distance du corps et du vécu, elle se protège ; refus de comprendre une émotion qui remonte.

Comme je l’avais dit en parlant des cervicales, le cou est le carrefour entre l’activité (corps) et la réflexion (tête). La réflexion précède l’action, puis la dirige ; il y a donc toujours un mouvement entre la tête et le reste du corps. Les idées naissent dans la tête, transitent par le cou pour être réalisées par le reste du corps (action). La tête est l’impulsion et la commande.

Voyons à quels niveaux peuvent se situer les blocages :

Étymologiquement, tête vient du latin « testa » qui signifie « coquille » et qui évoque une protection à l’intérieur de laquelle quelque chose (une idée, un projet, une émotion) peut germer, tout comme l’œuf grandit dans l’enveloppe de sa coquille.

Cette idée de protection est cette capacité à prendre de la distance (« garder la tête froide ») par rapport à ce que nous vivons dans notre corps et de relativiser.  Un mal de tête peut alors signifier que nous n’avons plus cette capacité de mise à distance, nous perdons l’humour qui permet de relativiser, bref, ça « nous prend la tête ».

Le mal de tête nous rappelle aussi notre désir de contrôler et de garder les commandes ou bien nous montre notre difficulté à y parvenir lorsque l’émotion déborde la pensée ! En ce sens, les maux de tête sont comme le résultat d'un télescopage entre réflexion et action, et surtout entre émotion et pensée.

Il peut être aussi le résultat d’une volonté de contrôler mentalement une émotion que l’on ne veut pas reconnaître ou que l’on veut maîtriser.

Cas de la migraine : étymologiquement, migraine signifie « mi crâne » ; c’est un mal de tête plus ou moins périodique qui prend la moitié du crâne, souvent la même mais parfois en alternance. Les migraines se déclenchent après des changements de rythme (exemple : en période de repos le week-end ou vacances, ou au début des règles) ou des contrariétés.

La migraine est souvent le résultat d’un sentiment de peur et d’insécurité (que l’on veut contrôler) en particulier si elle s’accompagne de douleurs cervicales et de contracture des trapèzes (« tenir bon »). Cette contracture peut aussi signifier un désir rentré, un projet contrarié, une émotion retenue.

Les migraines peuvent aussi s’accompagner de photophobie (on ne supporte plus la lumière) ou de troubles de la vision qui signifient notre difficulté d’y voir clair dans la situation. Elle s’accompagne aussi souvent de nausées et vomissements, qui sont une manière de rejeter un trop plein émotionnel.

Quand la migraine suit un trajet de chaque côté de la tête, en partant de la nuque pour finir vers les tempes ou les côtés des yeux, elle signifie que la tension est plutôt d’ordre affectif ou, en tout cas, que la situation est vécue au niveau affectif. Elle est dans ce cas plutôt en relation avec le monde familial ou intime.


Lorsque les maux de tête sont frontaux, ils expriment un refus de pensées, un entêtement sur les idées admises. Ils sont, dans ce cas, en relation avec le monde professionnel ou social et la demande de ce monde à notre égard.

Inhttp://lesparolesdesanges.superforum.fr/t2753-maux-de-tetes